Initialement nous devions partir maintenant pour Ushuaia via l’Antarctique. Mais avec le Covid-19, toutes les frontières du Chili et de l’Argentine sont fermées. Donc nous pouvions quitter Tahiti, mais nous n’avions nulle part où se ravitailler et changer d’équipage après 6 à 8 semaines de haute mer: Bases de l’Antarctique, Chili, Argentine, Brésil, toutes les frontières sont fermées.

Donc on change nos plans . L’étape Antarctique est repoussée d’un an (jusqu’à l’autre été austral, donc ) , et nous allons faire une grande sortie d’entraînement entre Tahiti, les Australes, les Gambier, et les Tuamotu .

Du coup les polaires, gants, bonnets, combinaisons étanches et autres pulls qui viennent juste d’être livrés ne vont pas être vraiment utiles.

Nous avons réussi à partir de France, transiter par le Canada, entrer en Polynésie et à en repartir en pleine crise Covid-19. La fenêtre de tir s’est ouverte 15 jours seulement avant notre départ de Paris. On a eu chaud, malgré les 26 heures de transport en avion dans un air conditionné glacial.

Mais ensuite, ce n’est que du bonheur.

On alterne les périodes calmes…

… avec les navigations plus musclées.

On se baigne pour observer les poissons…

…On dine au restau…

…On cherche longtemps pour trouver un spectacle de danses tahitiennes…

…Et on fait même des excursions à terre

15 jours début Mars 2020, un grand moment à 8 sur Aquarius , dont 6 copains,  …et retour la veille du confinement en France. C’était du brutal. 

Heureusement Dominique et Hubert ont fait un boulot formidable en écrivant le (tout petit, voir ci-dessous) résumé de ces quinze jours: Mille mercis à eux, on va le lire et le relire pour continuer à rêver.

Et en plus il n’est vraiment pas mauvais… Comme un bon vin blanc australien ou chilien. Comme quoi, avec de la passion, on arrive à tout.

En ce qui concerne l’huitre: On opère …

Et trois ans après, si tout va bien, ca donne ça:

et même ça