Entre le Cabo de la Vela et Santa Marta, Clement capture le plus gros poisson jamais pêché à bord d’Aquarius : un sailfish de près de deux mètres de long et 30 kg. Tout ça avec la pieuvre achetée il y a plus de deux ans et l’hameçon d’origine maintenant bien rouillé.

Ça plus la dorade coryphène pêchée par moi hier et le thon pêché par Claude le matin même, on ne sait plus comment le bouffer , tout ce foutu poisson . Mais au moins, ça mord.

La vaisselle, of course, en route entre Aruba et Cabo de la Vela.

Prochaine destination Santa Marta en Colombie, avec Florence et Clément de Souza, Miguel Garcia et Claude Dutoit.

Cherchez bien…On voit la bôme et le mât depuis la piscine de l’hôtel. Et c’est la première fois que Aquarius est dans une (petite) marina à moins de 50 m d’un hôtel 5 étoiles auquel nous avons également accès (parce que bateau dans la marina, gérée par l’hôtel, vous suivez? ).

Ici ils disent *Travailler à Curaçao *Se reposer à Bonaire *Faire la fête à Aruba.
Effectivement, nous avons renoué de manière brutale avec la civilisation en arrivant hier soir mercredi 10 octobre 2018 à Aruba…mais pas désagréable. De nouveau plein de petits restaurants en bord de plage , de la musique, des gens qui se baignent juste pour le plaisir (et pas pour pêcher)…

On ne verra jamais plus que ça de Bonaire …

Partis à 7:00 du matin des Aves de Sotavento, nous arrivons à Bonaire vers 14:00 heure locale. Et là, manque de pot, tous les 40 mouillages de l’ile sont occupés ainsi que toutes les places dans les 3 marinas. La raison: Les grandes régates annuelles de Bonaire qui démarrent demain mercredi! Et comme il est interdit de mouiller sur ancre partout dans l’ile, nous en sommes réduits à repartir aussitôt vers Aruba, plutôt que de faire une halte en pleine nuit à Curacao.
Nous n’avons décidément pas de chance avec nos tentatives de restaurant et de pêche, bredouille dans les deux cas depuis plus d’une semaine.
Du coup arrivée à Aruba une journée plus tôt que prévu, Mercredi 10 au lieu de jeudi 11. Espérons que Aruba en vaille la peine.

Comment dire… c’est le golfe du Morbihan sous les tropiques, les Glénans dans les Caraïbes, les Tobago Cays puissance 10. Des îles et des îles partout, protégées par des barrières de corail, de l’eau qui prend toutes les couleurs du bleu turquoise au vert émeraude, air et eau à 30 C (vérifié par thermomètre).

Aucun problème de sécurité, gens extrèmement gentils, et pratiquement personne. Seul point manquant: Pas non plus de petit restaurant…Tant pis, on se rattrapera à Bonaire dans deux jours.

Départ pour Los Aves demain lundi 8 matin, 45 miles à tout casser, de la rigolade. On va une nouvelle fois envoyer le Parasailor, la voile miracle pour le vent arrière, qui va nous tirer à 7-8 noeuds pour 12-15 noeuds de vent réel.

Avec Marie-Pascale et même en haute mer, c’est moelleux au chocolat , entre mille autres choses !

Bien arrivés à Blanquilla après une grosse journée (27h) de navigation. Acceuillis par les gardes cotes venezueliens tres professionels (ils ont inspecté le bateau pendant 1 h) mais très sympas,  et premiere discussion en espagnol pour moi. Beau temps, très chaud (plus de 32 C , y compris bien sûr dans le bateau), pas de pluie pour le moment, 10-18 noeuds de vent donc pas de grosse mer et allure confortable, tout au portant  sous Parasailor.

Aucun problème de sécurité ou de pirates !

Coté pêche: 0 poisson, 1 rapala perdu, et malheureusement deux oiseaux qui ont pris le leurre pour un vrai poisson et ont accroché le rapala. Je pense que j’ai réussi à en sauver un après l’avoir mouliné à bord, car l’hamecon n’était pris que sur l’extérieur de son cou.
Départ demain jeudi pour Los Roques.
Tout va bien à bord,

Quelques heures de détente avant d’attaquer le Vénézuela… facon de parler, bien sûr, j’ai quand même l’impression que les iles (pas le continent) sont tranquilles.

Bateau convoyé en famille de Martinique à Grenade, où il va passer la saison cyclonique à terre aux bons soins de Grenada Marine.  Ensuite, départ pour Panama début Octobre 2018. Voir les dates dans le post précédent.

Super semaine à manger des langoustes (enfin… une fois)…

…pêcher du poisson (euh… une fois aussi),

…et se baigner dans une eau à 27 °C devant des plages de sable blanc (là, très souvent) .

On a également testé la liaison inter-îles en petit coucou privé, c’est pas grand mais ça vole parfaitement bien.